Tsadkiel a écrit :
Pour répondre à baker, le monde avec Mc Cain ou Obama ne va pas changer sensiblement.
L'opposition entre les deux candidats est pour moi surtout sur le plan de la politique interne, sociale et économique. Au niveau des relations exterieures, les présidents des Etats-Unis on rarement pu infléchir une politique depuis longtemps appliquée.
Les USA ont ce rôle (ils l'ont réellement ou ils croient l'avoir, question de point de vu mais ça ne change rien quant à la conduite de leurs politiques) de gardien de l'occident et régulateur des relations internationales (même si c'est en train de changer), et de ce fait leur unilatéralisme et cette façon d'agir si détestable à nos yeux est très difficile à mettre de coté tellement c'est un trait général chez eux.
Clinton a fait de très bonnes choses sur le plan interne, néanmoins sur le plan extérieur il a pas vraiment infléchi la politique américaine. Il a bombardé belgrade en tuant des centaines de civils et les accords d'Oslo sont l'archétype même de l'idée pro-israélienne dans la politique américaine. Et pourtant c'est un démocrate!
Je pense sincèrement que sur ce plan il est vraiment difficile de changer de cap d'un président à un autre. Obama et McCain retireront les troupes d'Irak, leur opposition est juste sur le calendrier (McCain les retirera quand l'Irak sera stabilisé, Obama dès 2011, ce qui n'est pas si bien que ça puisqu'il se risquerait à quitter une véritable bombe au milieu du moyen orient). Bien sur sur certaines questions Obama sera peut être plus apte à la discussion que McCain, et peut être se rapprochera t-il au début un peu plus de l'Europe, mais au final, et ça l'a toujours été et c'est normal, qu'importe celui qui l'emportera, il privilégiera d'abord les intérêts US, ce qui passe de part leur rôle dans le monde par une politique dure et hautaine pour proteger leur place que beaucoup envient (Chine, Russie...) .
Après c'est ma vision des choses, je ne dis pas détenir la vérité, loin de là, mais bon avec le temps on s'est quand même aperçu qu'il fallait pas compter sur un revirement sensible de la politique étrangère américaine, démocrate ou républicain.